Je skie à La Rosière et dans la vallée de la Haute Tarentasie depuis 1999 et La Rosière est ma station de prédilection. J'y vais chaque année. Je dois avouer un certain parti pris, mais ayant skié dans la plupart des grandes stations européennes, c'est la convivialité de la station qui me fait revenir, ainsi que les possibilités de skier sur de bonnes pistes. Elles sont là, il suffit de savoir où chercher. L'ESF propose une visite des pistes aux visiteurs, qui vaut vraiment le détour. Avec une altitude maximale de 2 800 mètres et une altitude minimale de 1 174 mètres, peu de stations peuvent rivaliser avec une telle amplitude.
Les pistes de La Rosière sont toutes exposées sud ou sud-ouest, à l'exception d'une piste exposée nord qui permet de rejoindre La Thuile, où toutes les pistes sont orientées nord. On a ainsi accès à deux domaines skiables différents avec un seul forfait, ce qui est extrêmement avantageux par rapport aux autres stations voisines. J'ai entendu dire que la remontée mécanique entre La Rosière et La Thuile est trop longue et souvent fermée par temps venteux. La raison est simple : le col du Petit Saint-Bernard culmine à 2 200 mètres et le vent souffle parfois en montagne. Il faut s'y faire, car cela ne changera pas. Mais le charme du ski côté italien en vaut la peine. Pour les experts, la piste la plus raide d'Italie se trouve à La Thuile : la piste 3, l'un des secteurs les plus escarpés des Alpes. On trouve également en Italie un excellent choix de restaurants d'altitude proposant des plats et des boissons délicieux à des prix très raisonnables. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles j'apprécie La Rosière. À quelques exceptions près, les prix des repas et des boissons en montagne sont les mêmes qu'au village.